3.1.3.
Le Paléolithique supérieur en Europe (-40 000 à -10 000).
Durant
le Paléolithique supérieur, la Terre est en pleine période glaciaire.
Actuellement, le plus proche climat correspond est le climat polaire.
La
flore est adaptée aux conditions, de ce fait en trouve surtout des pins et des
bouleaux (végétation de toundra). Quant
à la faune, on peut certifier qu’elle se composait de grands cervidés, de lions
et hyènes des montagnes, des célèbres mammouths, de rhinocéros laineux et de
petits mammifères.
Nous
sommes en plein âge de renne, celui-ci fournissant la majeur partie des
ressources vitales à l’Homme, comme la nourriture, les vêtements à partir des
peaux et fourrures (NB : la fourrure de renne est la plus chaude au monde
et est encore utilisée dans les contrées les plus froides), ainsi que des
parties d’outils à partir des os, comme la sagaie.
Depuis
l’invention de l’outil, l’homme s’est perfectionné, inventant toujours plus,
des armes plus efficaces, des outils plus tranchants et plus précis. Parmi les armes, on peut citer la plus
connue, la sagaie qui, aidée de son propulseur, permettait d’abattre efficacement
le gibier. Souvent taillée dans le bois de renne, qui est naturellement courbé,
elle nécessitait l’utilisation d’un redresseur. L’homme a aussi découvert le
harpon, dont les crans empêchaient l’animal de se dégager de l’arme.
De
nombreux outils utilisés pour des activités diverses sont eux-aussi apparus,
comme le racloir, qui permettait de nettoyer les peaux ou encore les aiguilles
d’os pour coudre les fourrures.
A
la fin du néolithique, l’homme n’est pas encore agriculteur, ni éleveur. Il vit
essentiellement de la chasse, de la pêche, de la cueillette (fruits,
aromates,…) et du ramassage (carottes, racines,…). Cependant, ce que l’on
pourrait appeler la « cuisine » a beaucoup évolué. Il sait créer des
« casseroles » grâce à des souches d’arbres évidées (NB : étant
nomade, l’homme ne crée pas de céramiques, trop fragiles pour le transport),
peut faire de la soupe en plongeant des pierres brûlantes dans l’eau et a
compris la valeur nutritives de la moelle.
La
modification du climat a entraîné une modification vestimentaire. Il sait
maintenant teindre les peaux, il se peint le corps. Il commence aussi a créé
des bijoux, à l’aide de cornes, de canines de cerfs, de coquillages,…
Les
tribus s’agrandissent. Le perfectionnement de la chasse permet d’avoir de la
nourriture en plus grande quantité. De ce fait, les groupes sont maintenant
composés d’une trentaine de personnes, avec différentes
« spécialisations », que l’on enseigne aux plus jeunes dans une sorte
d’école. La solidarité est la base même de ces groupes.
La fin du
Paléolithique est aussi marquée par une vie spirituelle plus marquée. Si avant,
on se contentait d’observer des rituels pour l’inhumation des morts, ici, on
voit apparaître la notion d’art. Les grottes (Lascaux,…) sont maintenant
décorées jusqu’au plafond de grands animaux, de formes symétriques, de
chimères. On peut distinguer différentes techniques, comme le crachis (mettre
de la peinture dans sa bouche et souffler). Les peintres paléolithiques sont
des adeptes de l’anamorphose (la représentation animale n’est correcte qu’au
niveau de l’œil du peintre, d’en-dessous elle est déformée), de l’exploitation
du relief des parois ou du pluri angulaire. Ces peintures semblent obéir à des
« règles » car, par exemple, aucun renne n’est représenté. C’est
grottes ont été décorées par plusieurs générations.
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